16 sept. 2009

Septembre 2009... Nous nous mettons en marche !



"Partir, c'est se rendre vulnérable ou perméable à Dieu.
C'est manifester, par ce départ, que l'on est en quête de Dieu."



Etre pèlerin, c'est toujours lâcher doucement ses certitudes. Celles que les autres souvent identifient mieux que nous-mêmes, et qui rendent les êtres parfois si difficiles à la communication.


Etre pèlerin, c'est reprendre le livre de sa propre vie en haut d'une page vierge et sans hâte de l'écrire. Suppliant peut-être le ciel que rien ne s'y écrive avant que longuement le vent et le ciel n'aient conjugué leurs efforts pour dicter une expérience neuve, inédite.


Etre pèlerin, c'est rompre aussi avec ses soucis, les bons et les autres, et lentement aussi ses angoisses, parfois lourdes. C'est faire la pause, s'octroyer une trêve dans les rythmes implacables. S'accorder la secrète liberté de tout reprendre à neuf, le voyage pèlerin étant comme un entraînement qui permettra de reprendre autrement ensuite le tissage des travaux et des jours entrepris depuis... toujours en fait !


Extrait de J. Nieuviarts, Nomades, "Le petit livre du marcheur et du pèlerin", pp.18-19

4 commentaires:

  1. La Province d’Espagne accompagne avec la prière votre aventure et votre pèlerinage. Merci de le vouloir partager avec nous, ensemble nous ferons route pour la Gloire de Dieu et l’extension de son Règne. Auguri a tutte e tre le « missionarie di Lyone ». Con mucho cariño, Carmen y las hermanas de España

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  2. Quelle joie de vous savoir parmi nous, dans la ville des Lumières, et quelle belle idée de vouloir nous faire partager votre aventure !
    Nous pourrons ainsi faire des petits bouts de chemin à vos côtés, au gré des rencontres et des échanges...
    Merci !

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  3. le pèlerin compose aussi son destin entre le départ qui l'arrache et l'arrivée qui l'attend, dans cet infime parcours d'un entre deux où seuls s'enlacent la marche de l'homme et celle du temps

    Bises de Bordeaux où on suit activement notre véronique et ses soeurs inconnues

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  4. merci de tout ce que vous faites, j'aime bien le pélerin car c'est ce que nous devons être tous les jours, pélerins d'espérance dans un monde de désespérance, les mains je les ai reconnues, c'est Marie Isabelle et Claude!!!!! c'est bien qu'Anne Bernard soit venue vous voir la vraie lyonnaise, bon courage union de prière Christine de l'espérance St dizier

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