4 déc. 2009

Mercredi 25 novembre : découverte de Rillieux la Pape

Le mercredi 25 novembre, lors d'une journée de mission, nous avons découvert la ville de Rillieux-la-pape. Jacques Grosson, directeur du lycée Saint Joseph-Assomption, et sa femme, nous ont accueillies puisqu'ils y habitent. Vous pouvez regarder le diaporama ci-contre pour vous faire une idée de la ville.


Née de la fusion de Rillieux et de Crépieux-la-Pape le 15 décembre 1972, Rillieux-la-Pape est située au Nord Est de l’agglomération lyonnaise, en bordure du département du Rhône dont elle fait partie. C’est l’une des 55 communes qui composent la communauté urbaine. La ville se caractérise par l’histoire de sa construction et sa topographie : entre les deux villages de Crépieux et Rillieux s’étend la ville nouvelle. 30000 habitants, de 75 nationalités, se côtoient à Rillieux-la-Pape.


Les Quartiers de Rillieux-la-Pape



Le Vieux Village de Rillieux



Le quartier de Vancia

Les fouilles entreprises sur place de 1999 à 2001 font remonter le peuplement de Vancia à l’âge de pierre. Les archéologues y ont trouvé des silex taillés, des céramiques antiques et médiévales. Si on remonte dans le temps, on retrouve les premières traces écrites de ce quartier en 1230 sous le nom d’Avancia lors de litiges entre Montluel et l’Ile Barbe. Tout d’abord dépendante de Miribel, Vancia est rattachée à Rillieux en janvier 1968.



Le quartier de la Roue

Du domaine de la Roue, ne subsiste que le nom. Au XVIIIème siècle, le seigneur de la Roue, originaire du Forez, s’installe avec sa famille dans cette propriété de 25 hectares. Une maison de maître, un grand parc, des terres agricoles, un bâtiment de ferme, une serre, une écurie et des remises constituent le domaine. La propriété conservera le nom de la Roue et traversera l’histoire : la Révolution française, la révolte des Canuts. En 1900, le domaine est racheté par un négociant en soieries, M. Permezel, qui le reconstruit à son goût. Quelques temps inoccupée, la propriété est acquise en 1957 par une société de reconstruction : la maison bourgeoise est rasée, des lotissements sont construits, premier quartier moderne de la commune, test pour la future Ville Nouvelle. La cité de la Roue est née.

La ville Nouvelle

Tout d’abord surnommé ZUP, zone à urbaniser par priorité, au moment de sa création à la fin des années cinquante, le plateau abandonnera cette appellation, devenue péjorative et désuète, dans les années quatre-vingt dix. On parle désormais de ville nouvelle. Une ville dont les quartiers conservent encore les appellations des anciens lieux-dits : Semailles, Bottet, Piamateur, Verchères, Village, Manges etc… Mêlant décor rural et espaces naturels, la ville nouvelle surprend souvent par la qualité de ses espaces verts et la densité des zones fleuries. La ville est aujourd’hui titulaire de 2 fleurs, qui récompensent les efforts fournis en matière d’aménagement botanique.



Crépieux

Crépieux dériverait de Crispiacum, domaine de Crispus, où passait la voie romaine vers Montluel et Besançon. Crépieux-la-Pape est créée en 1927 par François Canellas. Le nom de Crépieux est mentionné à plusieurs reprises dans les écrits anciens. Dans l’un d’eux, daté du 28 avril 1504, les syndics de Miribel obtiennent d’Antoine de Varay la remise des îles et brotteaux depuis Crépieu jusqu’à Neyron. Les noms en ieux sont communément d’origine gallo-romaine et portent généralement le nom des gros propriétaires terriens de l’époque. Le domaine de Crépius est devenu Crépieux comme celui de Maximus s’appelle à présent Meximieux, par scission de Crépieux-la-Pape, hameau de Rillieux.Crépieux-la-Pape et Rillieux ne font qu'un jusqu'en 1927, année où survient la séparation des deux communes, sous l'impulsion de François Canellas, organisateur du hameau de Crépieux dont il restera maire jusqu'à son décès en 1940. Après 43 ans de séparation, les deux domaines sont à nouveau réunit en 1972.



Visite de Pérouges

Connaissez-vous Pérouges ? Marie-Isabelle et Véronique ont eu la joie de visiter cette cité médiévale, le 22 novembre 2009, avec Blandine et Eruccio, des amis habitant à Neuville sur Saône. Pérouges est une charmante cité , posée sur la Cotière dominant la plaine de l'Ain. Il s'agit d'une ancienne cité de tisserands dont la double enceinte de remparts a été restaurée. Les rues en galets du village, l'église fortifiée, les maisons typiques lui donnent un aspect charmant ! Evidemment, la tarte au sucre, spécialité du lieu, est incontournable ! Par ces quelques photos prises lors de notre visite au soleil couchant, nous vous partageons un peu de sa beauté...




Sur la porte d'en Bas, ancienne entrée principale de la cité, une plaque commémmore la victoire savoyarde sur le siège dauphinois de la cité :
"Pérouges des pérouges, ville imprenable !
Les coquins de dauphinois ont voulu la prendre et ils n'ont pas pu. Cependant, ils ont emporté les portes, les gonds et les serrures, et dégringolé avec elles..."
Le blason de la ville est nommé "de gueules, à un dragon d'or". Il a été offert par Guichard 1er, sire d'Anthon en Dauphiné et seigneur de Pérouges. Il est le symbole de la reconnaissance du courage des habitants de la commune lors des Croisades.


Il existe deux principales hypothèses quant à l'origine du nom de Pérouges. La première est celle de l'assimilation du nom à "pierre rouge" où le pierre est un lieu de sacrifice, et le rouge la couleur du sang. La seconde provient du nom de la ville italienne Perugia, soit Pérouse en français.

L'Eglise Sainte-Madeleine, construite au début du 15ème siècle, est également l'un des rares exemples d'église-forteresse puisque les remparts sont des murs. Elle comporte un chemin de ronde très rare.
Merci pour votre visite !