Jésus se redressa et demanda à la femme : "Femme, où sont-ils donc ? Alors, personne ne t'a condamnée ?" Elle répondit :"Personne, Seigneur." Et Jésus lui dit : " Moi non plus, je ne te condamne pas. Va et désormais ne pèche plus."
(Luc 8)
Jésus dénoue, redresse et libère...
Il invite l'homme à habiter en lui-même, avec Dieu, de manière nouvelle...
"Ce qui vous manque dans doute c'est l'ardeur dans l'amour de Jésus-Christ. Avouez la faiblesse de votre générosité. Vous n'avez pourtant qu'une chance de persévérer au désert qui ne vous offre aucun intérêt humain et se hérisse pour vous de difficultés exténuantes : cette chance unique, c'est l'adhésion à Jésus-Christ. On n'aime pas le désert pour lui-même : il a tôt fait de démoraliser par son "trop de quotidien". Sa grande valeur spirituelle est de dénouer les liens qui enlacent notre coeur et de pousser nos désirs au-delà de lui et plus haut : vers Dieu."
"Le désert intériorise. Vous ne seriez pas un véritable ermite si vous n'y viviez pas comme dans un temple, si vous n'appreniez pas à y rencontrer le Seigneur au plus intime de vous-même. L'Ermite n'est pas un vagabond des steppes. Il est l'homme détaché, dépouillé, nu, dont la demeure est Dieu lui-même, où il s'est caché avec Jésus-Christ."
"Le désert intériorise. Vous ne seriez pas un véritable ermite si vous n'y viviez pas comme dans un temple, si vous n'appreniez pas à y rencontrer le Seigneur au plus intime de vous-même. L'Ermite n'est pas un vagabond des steppes. Il est l'homme détaché, dépouillé, nu, dont la demeure est Dieu lui-même, où il s'est caché avec Jésus-Christ."
L'Ermitage, Un moine, éditions Ad Solem
Merci pour votre fidèle accompagnement pendant cette traversée du désert...
RépondreSupprimerVS