La réalité est là comme vous l’apercevez sur ces photos :
Tous les transports sont paralysés mais non la communication et l’occasion est excellente pour venir enfin vous retrouver.
Depuis nos dernières nouvelles, la découverte de Lyon et de ses réalités continue. Non plus tant en « largeur » comme l’année passée où notre exploration nous menait aux quatre points cardinaux, mais plutôt en profondeur, enfouies que nous sommes pour l’instant dans le quartier de Gerland.
Approfondir ?
Des rencontres nous y aident, telle celle d’un adjoint au maire chargé de l’aménagement du territoire et de l’urbanisme qui connaît parfaitement le 7ème et particulièrement Gerland.
C’était un quartier très industriel, des industries lourdes, où se sont bâtis les tout premiers logements sociaux. Très négativement connoté, quelques événements ont progressivement changé son visage tels le prolongement du métro et l’implantation d’une ZAC confortés par l’ouverture de l’ENS de sciences et de lettres qui lui donnent alors de devenir un pôle de recherches innovantes.
Pour en savoir plus à ce propos vous pouvez ouvrir un fichier PDF trouvé à l’adresse suivante :
www.grandlyon.com/.../Gerland/Plaq_Gerland_biopole_0302.pdf
Sur la première photo avec le chercheur, vous pouvez deviner notre lieu d’insertion au nord est du grand bâtiment (près du microscope !)
Avant d’aucuns disaient y trouver « des bras », maintenant, ce sont des « cerveaux ». Disons plutôt que vit là une population de grande mixité sociale, de tous âges et de toutes origines sociales et géographiques. Pas mal d’étudiants, des militaires, des ouvriers à la retraite, des jeunes ménages s’installant dans une nouvelle ZAC, un tissu associatif vivant, des conseils de quartier…
Ceci rapidement brossé, notre interlocuteur enchaîne sur la place d’une communauté religieuse telle qu’il la ressent :
- Etre là pour faire du « lien social »,
- S’engager dans l’associatif,
- Etre à l’écoute de ce qu’il appelle « la nouvelle tendance » : peur de l’inconnu de l’avenir et donc protéger son bien-être et celui de sa famille. Les gens ont besoin de parler, d’être renvoyés à leur propre responsabilité pour qu’ils se prennent en charge, les accompagner dans cette démarche.
- Nécessité de cette même écoute vis-à-vis de ceux qui sont déjà engagés, les aider à se resituer dans leur mission car ils se demandent parfois « on fait cela pour qui, pour quoi ? »
Redonner du sens à la vie de parents, de responsables divers, d’étudiants… bref, être disponible aux confidences et à tout ce qui redonne un sens au quartier.
Dans ce quartier ?
Plusieurs engagements pointent déjà, tel celui d’Anne Bernard au Secours Catholique dont une antenne s’installe cette année sur le quartier, de Marie Yvonne à l’EAP paroissiale, de ces deux à l’école Notre Dame des Anges ou de Claude qui continue le Centre social.
Marie Isabelle le rejoint par le biais de la tutelle avec ses quatre établissements tout proches d’ici. C’est une joie pour la communauté que d’offrir un petit café à ses membres de passage!
Cet accueil est une de nos priorités et ce que nous aimerions faire découvrir aux proches comme aux « lointains », c’est que notre porte, de plain-pied cette fois, est largement ouverte. Nous avons pu ainsi recevoir les novices de passage avec Elisabeth, Clare Teresa à son retour de St Gervais, Blandine, Thérèse Myriam, des familles, nos amis qui sont aussi ceux de Saint Gervais, tout comme aussi Dominique, une SDF ou un homme « en panne ».
Alors n’hésitez pas, même entre deux trains ! notre lieu est très facile d’accès.
Approfondir ?
Oui, encore, mais cette fois en prenant, ensemble, du temps pour cela.
Nous avons commencé par présenter Sélignac à celles qui ne le connaissaient pas afin qu’ensemble, nous retrouvions ce qui a été notre moteur de vie dans notre première année de recherche.
Puis nous nous sommes assises au Carmel de Mazille pour y écrire notre projet.
Dernièrement, nous avons passé un week-end de prière et de réflexion chez les Bénédictines de Pradines.
Ensemble, régulièrement, nous relisons ce qui nous fait vivre, ce qui nous appelle ou nous interpelle. Un Jésuite proche d’ici nous y aide.
Nous sentons votre présence et votre amitié sur lesquelles nous comptons beaucoup en cette année de recherche !
Sur la première photo avec le chercheur, vous pouvez deviner notre lieu d’insertion au nord est du grand bâtiment (près du microscope !)
Avant d’aucuns disaient y trouver « des bras », maintenant, ce sont des « cerveaux ». Disons plutôt que vit là une population de grande mixité sociale, de tous âges et de toutes origines sociales et géographiques. Pas mal d’étudiants, des militaires, des ouvriers à la retraite, des jeunes ménages s’installant dans une nouvelle ZAC, un tissu associatif vivant, des conseils de quartier…
Ceci rapidement brossé, notre interlocuteur enchaîne sur la place d’une communauté religieuse telle qu’il la ressent :
- Etre là pour faire du « lien social »,
- S’engager dans l’associatif,
- Etre à l’écoute de ce qu’il appelle « la nouvelle tendance » : peur de l’inconnu de l’avenir et donc protéger son bien-être et celui de sa famille. Les gens ont besoin de parler, d’être renvoyés à leur propre responsabilité pour qu’ils se prennent en charge, les accompagner dans cette démarche.
- Nécessité de cette même écoute vis-à-vis de ceux qui sont déjà engagés, les aider à se resituer dans leur mission car ils se demandent parfois « on fait cela pour qui, pour quoi ? »
Redonner du sens à la vie de parents, de responsables divers, d’étudiants… bref, être disponible aux confidences et à tout ce qui redonne un sens au quartier.
Dans ce quartier ?
Plusieurs engagements pointent déjà, tel celui d’Anne Bernard au Secours Catholique dont une antenne s’installe cette année sur le quartier, de Marie Yvonne à l’EAP paroissiale, de ces deux à l’école Notre Dame des Anges ou de Claude qui continue le Centre social.
Marie Isabelle le rejoint par le biais de la tutelle avec ses quatre établissements tout proches d’ici. C’est une joie pour la communauté que d’offrir un petit café à ses membres de passage!
Cet accueil est une de nos priorités et ce que nous aimerions faire découvrir aux proches comme aux « lointains », c’est que notre porte, de plain-pied cette fois, est largement ouverte. Nous avons pu ainsi recevoir les novices de passage avec Elisabeth, Clare Teresa à son retour de St Gervais, Blandine, Thérèse Myriam, des familles, nos amis qui sont aussi ceux de Saint Gervais, tout comme aussi Dominique, une SDF ou un homme « en panne ».
Alors n’hésitez pas, même entre deux trains ! notre lieu est très facile d’accès.
Approfondir ?
Oui, encore, mais cette fois en prenant, ensemble, du temps pour cela.
Nous avons commencé par présenter Sélignac à celles qui ne le connaissaient pas afin qu’ensemble, nous retrouvions ce qui a été notre moteur de vie dans notre première année de recherche.
Puis nous nous sommes assises au Carmel de Mazille pour y écrire notre projet.
Dernièrement, nous avons passé un week-end de prière et de réflexion chez les Bénédictines de Pradines.
Ensemble, régulièrement, nous relisons ce qui nous fait vivre, ce qui nous appelle ou nous interpelle. Un Jésuite proche d’ici nous y aide.
Nous sentons votre présence et votre amitié sur lesquelles nous comptons beaucoup en cette année de recherche !
Bonne route de l’Avent : nous vous donnons rendez-vous après Noël.
MERCI de ce partage !!!
RépondreSupprimerEt bonne route...
MV
Une vraie joie d'avoir enfin de vos nouvelles !
RépondreSupprimerUn bon cheminement vers Noël à toutes dans la joie et l'espérance.
Amitiés
VS