12 nov. 2009

Le paradoxe qui nous anime...

"Dans cette insécurité en raison des conditions matérielles, mais aussi en raison de la situation instable du croyant, nous avons vécu la présence du Seigneur. Nous vivons parfois dans une sécurité que Paul qualifierait de folie.

Je continue d'affirmer aujourd'hui encore ce que j'ai dit auparavant (au cours d'une eucharistie célébrée dans une banlieue d'Amérique Latine) :


Le Seigneur n'avait peut-être jamais été aussi proche de nous, puisque jamais nous n'avions tant manqué de sécurité..."


Pedro Arrupe


Ces dernières semaines, nous sommes frappées par le paradoxe évangélique qui traverse nos existences :

- entre stabilité et instabilité

- entre recherche d'appui et nécessité de les lâcher

- entre fragilité et roc

- entre cadre régulier et constant réajustement


Comme un appel à vivre ce paradoxe, dans un mouvement continuel de désappropriation et de lâcher prise... pour pouvoir rester libre, créer, accueillir l'autre...


N'hésitez pas à nous partager votre propre expérience de ce paradoxe...

1 commentaire:

  1. Anne-Catherine Floquet12 novembre 2009 à 16:19

    Et si nous parlions de l'élégance, c'est un concept qui paraît désuet sauf si on lui accorde un sens "au delà du regard"…. L'élégance consisterait à penser que chacun est responsable de lui-même, vit sa différence irréductible aux autres, refuse la conformité béate (je tiens à ce terme à consonance "religieuse"), crée pour le plaisir de créer et de se sentir vivre. Que nous puissions dire de chacun qu’il est, en somme, le plus irremplaçable des êtres. Et si le comble de l’élégance se résumait en les propos de Sainte Thérèse d’Avila : « Il ne s’agit pas de beaucoup penser, mais de beaucoup aimer ».

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